Pourquoi une école de mahouts ?
La plupart des mahouts sont des personnes qui ont trouvé ce travail un jour ou ils avaient besoin de travailler, l’ont apprécié et y sont restés sans formation particulière, en apprenant sur le tas, alors qu’ils serait nécessaire de mieux connaître les besoins de l’éléphant, d’apprendre à s’en occuper, à le soigner, à le nourrir, à communiquer avec les touristes de passage, à savoir gérer une situation délicate, à comprendre les besoins et les attentes des touristes et des éléphants.
Pour qui ?
Pour des ados à la recherche d’une formation, qui aiment les animaux mais qui, du fait de leur statut social, ne peuvent évoluer comme ils le souhaiteraient. Cette école accueillerait des enfants de réfugiés du Myanmar, du Laos ou du Cambodge, qui n’ont parfois pas été scolarisés et n’ont reçu aucune éducation.
Pour enseigner quoi ?
Un mahout a d’abord besoin de connaître son éléphant. En cadré par des mahouts expérimentés, dans le cadre du centre GANESHAPARK, à Kanchanaburi, (www.ganeshapark.com) le futur mahout apprendra à s’occuper d’un éléphant.
Un vétérinaire enseignera les risques de maladie concernant les éléphants et les soins à apporter. Les soins quotidiens, l’alimentation, les soins spécifiques.
Pour mieux communiquer avec les touristes les cours d’anglais paraissent indispensables, ainsi que les cours de chinois, sachant que la population chinoise est appelée à venir en masse dans les années qui viennent.
Un professeur de culture générale enseignera les bases du calcul, la géographie et l’histoire, le pack office Microsoft, ainsi que les coutumes occidentales.
Enfin, et c’est très important, des cours de secourisme pour pouvoir agir correctement en cas de malaise d’un client ou d’accident.
Quand ?
La première session d’une année ouvrirait en 2020, à la date de la rentrée des classes locales.
A raison d’environ deux ou trois heures de cours en salle par jour et d’une mise en pratique quotidienne, les cours suivront le rythme scolaire thaïlandais.